Les investigations ont montré que les déperditions caloriques étaient essentiellement le fait des murs de l’église (56%) puis, par ordre décroissant, de ses toitures (35%), de ses vitraux (11%), enfin de son sol (8%). Parmi les éléments d’enveloppe les plus simples à traiter thermiquement sans incidence sur l’image historique de la Collégiale sont les sols et les combles. Cette isolation a amélioré très positivement le bilan énergétique général de l’enveloppe puisqu’elle a porté sur près de 43% des pertes caloriques.
Pour les combles, l’isolation s’est faite sur l’extrados des voûtes, de manière à laisser le reste des combles froids. Ces extrados étant parfois peu accessibles ou irréguliers, le choix de l’isolant s’est porté sur de la ouate de cellulose en vrac. L’isolant composé de papier recyclé légèrement humide est injecté directement sur les extrados. Cette solution permet de garantir une isolation dense et continue du fait que les fibres de cellulose en vrac remplissent les moindres recoins même lorsque les surfaces présentent des inégalités. L’avantage de ce matériau, outre la facilité de sa mise en oeuvre (un camion souffle l’isolant directement jusqu’en toiture), est qu’il est non comestible, imputrescible, qu’il a une bonne résistance au feu et une bonne tolérance à l’humidité.